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Geneviève Locas
Consultante en communications et du marketing
Rencontre avec Marie Lapointe Médecin de famille et bénévole à Kéno depuis 7 ans! Son histoire avec le milieu des camps. Les camps de vacances la connaissent depuis toujours. Dès son jeune âge (6 ans), Marie passait ses étés dans les camps. Ses frères venaient à Kéno, mais puisqu’à l’époque c’était un camp pour garçons […]
Rencontre avec Marie Lapointe
Médecin de famille et bénévole à Kéno depuis 7 ans!
Son histoire avec le milieu des camps
Les camps de vacances la connaissent depuis toujours. Dès son jeune âge (6 ans), Marie passait ses étés dans les camps. Ses frères venaient à Kéno, mais puisqu’à l’époque c’était un camp pour garçons seulement, Marie s’est promenée d’un camp à l’autre, en expérimentant la vie de campeuse, monitrice et instructrice, et ce, jusqu’à ses 19 ans.
« Moi, les camps de vacances, j’ai toujours adoré ça. Ça faisait partie de notre culture familiale d’aller au camp, c’était comme le plus beau cadeau! »
Elle décide de poursuivre cette culture dans sa famille et d’envoyer ces quatre fils à Kéno.
« Ils ont fait plusieurs grandes expé, ils ont adoré ça et en garde des très beaux souvenirs. »
Maintenant ses petits enfants viennent au camp. Ils sont cinq ici en ce moment (sur dix).
« Les camps, c’est tellement extraordinaire, ça les aide à être plus matures, plus autonomes, à apprendre le partage, le respect, la vie de groupe, ça les sort aussi de leur quotidien et les sauve de leurs écrans. Je trouve ça l’fun à l’accueil quand ils disent: pas d’appareils électroniques, pas de bonbons. La déconnexion est essentielle au bien-être de cette génération. Kéno ça les met en contact avec leur nature et de qui ils sont comme personne. C’est vraiment une chance pour eux! »
Elle me raconte l’importance de vivre des aventures en tant qu’enfant et adolescent. De se découvrir et surtout de se développer sans leurs parents. Elle ajoute que ça a un impact immense sur les valeurs que les jeunes portent ensuite.
« Kéno, ça leur apprend de belles valeurs, des valeurs fondamentales dans le rapport à l’autre : du respect, de l’encouragement, d’être positif, d’apprendre à traverser les défis, d’apprendre l’ordre et la vie en plein air. Développer le canot-camping, descendre des rivières ce sont des défis qui changent leurs vies, littéralement. Mon plus jeune, quand je l’ai vu revenir, j’étais vraiment émue. Ça change les enfants, pour le mieux, ça fait des adultes plus débrouillards, avec une plus grande capacité d’adaptation. Ça forge la personnalité dans le bon sens! Ça fait du bien aux enfants, ça fait du bien aux parents, surtout les séjours de deux semaines et plus! »
Elle me regarde et ajoute: « une semaine c’est pas assez long! »
Être médecin au camp
Marie est consciente que c’est pratique pour le camp d’avoir un médecin sur place, et que ça sauve énormément de temps pour les jeunes et les employés. Elle offre donc une semaine de son temps pour rendre service, et surtout parce qu’elle apprécie être ici.
Elle se confit et me partage qu’avant de vivre l’expérience, elle vivait des inquiétudes en lien avec ses capacités à répondre aux urgences en milieu éloigné. Elle a douté, puis finalement décidé de s’impliquer. Avec l’équipe d’infirmières sur place et les formations des membres du personnel, elle se sent bien entourée et surtout outillée pour répondre aux imprévus médicaux qui peuvent survenir au camp. Elle est heureuse d’avoir choisi de venir aider.
« J’adore le contact avec les enfants, c’est une clientèle que j’aime. Je suis médecin de famille depuis 35 ans et ça me fait du bien de prendre une pause et de changer de milieu pendant quelques jours. Les enfants sont spontanés, authentiques et drôles. Je me sens utile auprès d’eux. Ils me font du bien, ils me font rire. »
Elle me raconte quelques anecdotes qui me démontrent que son rôle ici est aussi de comprendre d’où les enfants viennent et ce dont ils ont vraiment besoin. Que des fois un mal de ventre, c’est un ennui, un mal de tête, une tristesse ou un besoin d’être rassuré ou réconforté. Elle me sourit, c’est une mission qui lui va bien.
C’est quoi ta motivation à revenir d’une année à l’autre ?
« Moi j’aime ça venir au camp, j’aime l’ambiance, ça me repose, c’est une thérapie pour moi d’entendre les enfants rire et jouer, et de me lever au son de tout ça. Pis la forêt est belle ici, le camp Kéno c’est beau, c’est une belle nature, c’est VRAIMENT un beau camp! »
Je prends un moment pour dire à Marie à quel point on est chanceux de l’avoir au camp et comment j’ai apprécié qu’elle prenne le temps de me rencontrer aujourd’hui. Elle me remercie pour la conversation et repart doucement, puis, elle se retourne et ajoute en conclusion : « J’aime aussi tellement ça voir les montagnes de chaussures devant les huttes! »
Elle rit, je ris aussi. C’est ça la vie de camp !
Bénévoles recherchés
Kéno recherche d’autres médecins ou infirmier.ères dévoué.es pour venir au camp aux dates suivantes: 14 au 16 juillet, 21 au 23 juillet, 6 au 11 août, 11 au 13 août et 13 au 18 août.
En plus de vous recevoir, nous offrons un rabais ou la gratuité sur le coût de séjour en camp de vos enfants, selon la durée de votre présence à l’infirmerie. Si vous préférez ne pas inscrire les enfants dans un groupe, ils sont également les bienvenues dans l’hébergement qui est réservé pour vous. Vous pourrez également bénéficier des installations du camp.
Si vous êtes disponibles à une ou plusieurs de ces dates, envoyez un courriel à lvlincourt@campkeno.com :)! Merci pour votre implication et pour votre lecture!